Dans un contexte financier national extrêmement préoccupant, la collectivité municipale vient d’adopter son budget 2014. Principales dispositions : gel de la fiscalité locale, poursuite du désendettement, maintien d’un niveau d’investissement élevé en direction du développement économique, des écoles, de la proximité et du soutien à l’action sociale.
« Nous devons faire face à un exercice budgétaire que je n’ai jamais connu » indiquait le Maire en introduction du débat budgétaire qui se tenait jeudi dernier.En 2014, le retrait de l’Etat se monte en effet à – 200 000 euros (ce qui représente 3 points de fiscalité). Et le pire est à venir puisque pour Sarlat, dans les trois ans qui viennent, on peut s’attendre à une diminution du soutien de l’Etat à hauteur de 1,2 million d’euros. Il est par ailleurs possible que d’autres mesures nationales viendront impacter négativement les finances locales.
« Cette situation particulière nous oblige à être imaginatifs et créatifs mais aussi à veiller plus encore à nos dépenses de fonctionnement. De nouveaux modes d’organisation s’imposent. La restructuration des services municipaux se posera avec le maintien d’une priorité à laquelle nous sommes extrêmement attachés » a souligné Jean-Jacques de Peretti à cette occasion.
Malgré cela, il convient de souligner l’absence d’augmentation de la fiscalité locale afin de préserver le pouvoir d’achat des administrés, la diminution de 850 000 euros de l’endettement ce qui est un exploit dans ce contexte budgétaire tendu, l’exceptionnelle dotation au profit de l’action sociale (1 million d’euros), la poursuite d’un programme d’investissement soutenu.