Le Conseil Municipal de Sarlat vendredi dernier, avec le vote des comptes administratifs de la commune et le débat d’orientations budgétaires 2013, aurait pu être le lieu d’échanges critiques et constructifs, de propositions d’actions, de projets pour l’avenir de la part d’une opposition pourtant prompte à donner des leçons de bonne gestion…
Il n’en fut malheureusement rien. Son agressivité, sa vision étriquée et parfois même ses propos diffamatoires prirent le pas sur toute analyse positive.
Tant de mauvaise fois sur les actions engagées, les nouveaux services publics municipaux mis en place ainsi que sur les résultats financiers extrêmement positifs de la collectivité (excédent global de 670 000 euros du budget municipal ; excédent de tous les budgets de plus de 2 millions d’euros ; diminution significative de la dette) flirtent avec l’aveuglement.
A court d’arguments, les deux porte-paroles de l’opposition n’eurent d’autres moyens pour se faire entendre que de recourir à un langage digne des cours d’écoles. Florilège : « M. le Maire, à part faire des promesses, savez-vous faire autre chose ? ; « les sarladais constatent que tous vos projets n’aboutissent pas » ; « vous fonctionnez sur le rêve » ; « vous enfumez l’assemblée » ; « depuis 20 ans, avez-vous fait quelque chose ? »…
C’est à croire que depuis qu’il a fait le choix d’aller habiter Vitrac, le responsable du groupe socialiste a perdu pied avec la vie quotidienne de Sarlat.
Quant au représentant écologiste, l’évocation en Conseil Municipal de son emploi taillé sur mesure au Conseil Général et juste avant les élections cantonales ne l’a pas gêné !!