Réunions de quartier, assemblées générales d’associations sportives, rencontres de concertation, conseils municipaux ou intercommunaux…, les occasions sont nombreuses pour nous rappeler l’impatience exprimée par une très large majorité des habitants du Périgord Noir de pouvoir rapidement profiter des joies d’une piscine couverte.
Nul ne conteste, bien évidemment, l’opportunité d’un tel équipement, attendu par la population locale, et qui fait aujourd’hui défaut. Chacun a conscience que notre territoire doit se doter d’un centre aquatique performant, moderne, attractif, répondant aux nouvelles normes techniques.
Il y a quelques semaines encore, lors de la présentation de la politique contractuelle du Département pour les prochaines années, le Président de la Communauté de communes Sarlat – Périgord Noir, de nombreux élus locaux, ainsi que le président du Conseil Départemental ont souligné la priorité qu’il convenait d’accorder à ce projet. C’est en ce sens d’ailleurs que Jean-Jacques de Peretti et Germinal Peiro, Co-Présidents du Pays du Périgord Noir, ont dernièrement fait acter, par les membres de cette instance, l’opportunité de lancer les études nécessaires à un tel investissement.
Localement, un projet d’équipement aquatique est un engagement très fort pour les collectivités, qui impacte, nous y reviendrons plus loin, leurs budgets d’investissement mais aussi de fonctionnement.
Construire une piscine couverte a certes des caractéristiques communes à tout projet urbanistique, mais il a aussi ses particularités propres qui majorent le risque d’inadaptation, à l’attente de la population en particulier.
C’est un projet structurant pour le territoire d’accueil, qui s’inscrit dans le tissu économique, culturel, identitaire, à fortiori en zone rurale comme nous le sommes. Il ne peut faire abstraction des coûts induits, de son rôle en termes de lien social, d’image apportée au territoire, d’animation, d’attractivité, de positionnement sportif au-delà même de la natation mais aussi touristique.
On le voit, les questions sont nombreuses : quels objectifs et quelles attentes pour un projet aquatique ? Quel positionnement géographique ? Quel dimensionnement ? Pour quel coût d’investissement et de fonctionnement ? Pour quelle maîtrise de gestion ? Selon quel parti pris architectural….
Autant de raisons qui rendent indispensables et urgentes désormais les phases essentielles de consultation des élus et des habitants, d’opportunité, de faisabilité, de conception, de réalisation et de fonctionnalité.
Tout laisse à penser aujourd’hui que la question de l’investissement devrait trouver une issue positive. Sur une dépense d’environ 7 millions d’euros H.T., 80 % serait financé par des subventions de l’Europe, de l’Etat, du Conseil Régional et du Département. Germinal Peiro a ainsi confirmé l’engagement de la Dordogne à hauteur de 40 % de l’investissement plafonné à 1 600 000 euros.
Reste maintenant à aborder la question de la prise en charge des coûts de fonctionnement, qui ne peut être regardée qu’à l’échelle du bassin de vie.
Les études qui vont être lancées prochainement devraient permettre aux Communautés de communes, de préciser leurs positions, déterminantes bien évidemment à l’aboutissement de ce projet. C’est la raison pour laquelle le Président de la Communauté de communes Sarlat – Périgord Noir, vient de confirmer que l’Agence Technique Départementale conduirait, dans les prochains mois, une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage sur ce dossier.
Tout indique que le projet est sur de bons rails. Les intentions sont unanimes. Elles ne peuvent cependant s’exonérer de considérations budgétaires. De la même manière, elles ne peuvent ignorer les fortes attentes que forme la demande sociale sur cet équipement public de proximité qui représenterait un atout supplémentaire pour le Périgord Noir.
Franck Duval, Adjoint à l’économie touristique, à la communication et à la proximité – Michel Kneblewski, Adjoint à la culture, à la jeunesse et aux sports ( article paru dans la presse locale ).
Bonjour
C’ est une excellente nouvelle , l’AIS je suias certaine que le projet mettra encore quelques années avant d’etre Opérationnel
Entre le choix du lieu, l’optention du terrain , il y en a pour des années malheureusement
Ma où mon futur arrière petit fils ou petite fille la verra et pourra en profiter
Tout ce temps perdu ! Quel dommage
La construction de cette médiathèque est une erreur , la piscine couverte était prioritaire .
Bien sûr l’argument est toujours le même, ça coûte !
Mais au moins , c’est une réalisation inter âge
Thérapeutique , pédagogique , sportive
Svp faites en sorte qu’zlle Arrive vite
Car hors saison j’en ai assez de dépenser 65€ par mois pour allez nager dans une’ piscine privée , qu’ine fois par semaine !